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 Walking even if the time is against you. - Libre.

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Maden G. Alethario

Maden G. Alethario


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Messages : 77
Date d'inscription : 25/10/2013


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Orientation sexuelle : Homosexuelle mais elle cache cette attirance avec des beaux mecs à ses bras.
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MessageSujet: Walking even if the time is against you. - Libre.   Walking even if the time is against you. - Libre. EmptyDim 10 Nov - 16:03


 La nostalgie est une amie ou une ennemie ? Ce sentiment qui vous prends dans un moment de faiblesse, il ne vous lâche pas, vous affaiblit, vous rend un peu lent à la réaction, vous n'êtes plus totalement vous même. A ce moment là, Maden est assise dans l'un des autobus qui l'a ramène vers Brixton, de là elle pourra ensuite rentrer chez elle, dans son petit studio situé à Cricklewood. Ce moyen de transport est lent mais il n'est pas question pour elle d'emprunter un de ces trains de banlieues, ce n'est pas pour une fille aussi soignée qu'elle, si jamais on l'apprenais elle en ressentirait une honte pendant plusieurs semaines, en tant que leader d'une bande de bitch, la jeune fille devait montrer l'exemple au trois autres filles qu'elle ne pouvait pas réellement se permettre de perdre, sans le savoir, elles donnaient un sens à tout ce que l'italienne entreprenait. Mais l'autobus dans lequel elle se trouvait lui offrait la vue de certains lieux qui la ramenait à six ans en arrière, lorsqu'elle avait mis pour la première fois les pieds à Dulwich. Par exemple il y avait cette jolie maison, très grande, Maden avait tant espéré la visiter un jour, y vivre même, car pour elle le futur se résume à une vie heureuse dans une grande maison, un métier qui rapporte, de quoi se faire respecter et aimer tant qu'à faire, mais tous ses désirs ne sont que le pâle reflet des souffrances de son enfance à Rome. Les enfants, quelque soit leur âge sont aussi cruels entre eux que les adultes le sont, les parents déteignent sur leurs enfants, donnant un résultat encore pire que le précédent, Maden en aurait bien honte de tout cela si elle n'avait pas volontairement choisi d'emprunter cette voix à son tour mais dans la vie il faut faire des choix, pour avancer, la vie est courte et il faut donc profiter du moindre moment pour le vivre convenablement, elle n'aurait pas pût continuer ainsi, à retourner chez elle d'une marche rapide pour s'effondrer sur son lit afin de pleurer toutes les larmes de son corps. Mais si pour elle ses raisons sont valables, qu'elle a parfaitement pris la bonne décision de changer ainsi, tout le monde ne partage pas le même avis, c'est le cas de sa soeur aînée qui ne lui a jamais pardonné d'avoir rapidement tiré un trait sur ses deux paternels. Deux demoiselles au tempérament explosif, une solution aurait pût amorcer le début d'une réconciliation mais l'enfant du milieu des Alethario n'a jamais voulu parler de ses raisons, son égo le lui interdisait, comment avouer les blessures de son coeur qui ne se sont jamais réellement effacés, elles sont restés encrées en elle telles des cicatrices de la ville.
 
 Quelques minutes dans un transport commun et voilà à quoi on peut revenir à penser. Maden souffla, elle ne ressentait de toute manière pas l'envie de renouer avec Mavis, les deux jeunes femmes réussissaient très bien leur vie l'une sans l'autre et ce n'était pas prêt de changer. Enfin l'autobus s'arrêtait, ce n'était pas plus mal, l'italienne lissa le bas de sa jupe, pris son sac puis se leva pour descendre, chassant au passage les souvenirs de ses premiers jours à Londres qui lui rappelait qu'à ce moment elle était encore bien loin de ce qu'elle avait construit jusqu'à l'heure d'aujourd'hui. Se perdre dans les méandres de ses pensées n'étaient pas bon signe, il se faisait assez tard tout de même, le soleil avait amorcé sa descente et les nuages qui l'avaient déjà bien caché durant la journée, empêcher les derniers rayons d'illuminer la ville. Avec un temps gris comme celui-ci, difficile de mettre une heure approximative sur la journée, heureusement qu'il y a plusieurs horloges dans les quartiers, ainsi Maden eût le loisir de s'informer. Environ 19h00, c'était un peu tard, et le prochain métro était dans une demie-heure. C'était assez mal organisé, surtout qu'elle venait se raté celui de 18h55 mais comment aurait-elle pût être là à temps alors qu'elle était encore dans le bus à ce moment là. Soufflant une nouvelle fois, elle remit une de ses boucles derrière son oreille et pris le chemin de la station de métro la plus proches, à quelques mètres à peine de l'arrêt de bus. Jamais elle ne serait à l'heure chez elle, enfin l'heure pour dîner, peut-être aurait-elle dût accepter la proposition de Jessy Campberia, sa tutrice, ses repas sont délicieux et puis passer du temps en leur compagnie était moins désagréable qu'auparavant, avant il fallait faire attention car avec sa popularité elle ne pouvait dire ou faire des choses ringardes dans ce style, surtout que tout se savait entre voisins de Dulwich mais toutes ses amies, connaissances, ou bien camarades qu'elle côtoyait il y a avait quelques années, avaient à présent pour la plupart mis les voiles pour des logements plus proches de la ou ils feront plus tard leurs études ou encore de là ou ils travaillent maintenant. La voie étant libre, la demoiselle Alethario pouvait donc enfin passer du temps à apprendre un peu plus de choses sur sa nouvelle famille, depuis qu'elle avait quitté le collège c'était comme ça. Très surpris, les Campberia avaient mis doucement à comprendre que la jeune fille était sincère dans ses gestes, ses paroles, et celle-ci pouvait compter sur sa soeur cadette pour la soutenir, l'aider, Maëlys était de celle qui en savait le plus sur la vie de Maden, avant ou après, elle savait tout puisque leurs âges est tout de même assez rapprochés et qu'il leur arrivait de se suivre dans leurs établissements scolaires.  

 De toute manière, repartir dans la jolie petite maison de ses tuteurs puis refaire le chemin pour se rendre chez elle ensuite, tout ça reviendrait à perdre un temps fou, et bien qu'elle est encore sa chambre dans la maison de Liam et Jessy Campberia, la jeune fille n'avait pas envie de passer la nuit là-bas , la solitude de son studio lui est bien plus nécessaire qu'elle le laisse entendre, surtout en ce moment, sous ses faux-airs, se sentir seule l'aide vraiment à mettre de l'ordre dans ses idées. Pour ne pas se décaler de ses habitudes alimentaires, de ne pas manger à une heure trop tardive sous peine d'avoir des kilos en trop très rapidement, il fallait qu'elle se trouve à manger mais pas dans un restaurant, en une demie-heure elle n'en saurait pas sortie. Il devait bien y avoir un fast-food ne vendant pas que des sandwichs, des hots-dogs ou des frites. Maden ne faisait pas attention à ces marchands là, encore moins quand elle venait par ici, elle pris donc son mal en patience et continua d'avancer. C'est fou comme beaucoup vendaient de la nourriture grasse, elle ne supportait pas et commencer à désespérer, se sentant presque au point de se rendre à l'évidence, qu'elle ne mangerait pas avant une heure tardive. Enfin, l'espoir revint quand l'enceinte lumineuse d'un marchand entra dans le champs de vision de l'italienne. L'homme qui devait avoir une quarantaine d'année, et qui tenait le comptoir lui indiqua qu'il vendait aussi des salades, parfait pour les fines bouches comme elle. Vérifiant l'heure sur son portable, elle avait bien encore 25 minutes, elle prit la carte et s'installa à une chaise, le choix n'étant pas des plus compliqués avec le peu de différences dans les plats proposés, Maden fît bientôt appel à une jeune fille qui lui prit sa commande. Chose faîte, elle sortit rapidement sa carte de métro, ainsi que les horaires, anxieuse de s'être trompé en la lisant la première fois, après tout elle n'avait pas l'habitude de partir si tard de chez les Campberia, elle s'était laissée allé par la partie de Monopoly que tous l'avait encouragé à accepter.

 Son plat arriva très vite sur sa table, elle pût prendre son temps, s'accordant même une folie par la suite, sans savoir ce qui lui prenait. Comme dessert, elle choisit une petite tartelette au chocolat, qu'elle garda dans son petit carton, ayant l'intention de la manger soit sur un banc dans l'attente du métro, soit à l'intérieur, cela dépendrait. Finissant de déposer les dernières pièces pour payer son repas, elle repartit vers la station, son petit paquet à la main. Comme elle s'y attendait, elle était à l'avance, rien d'étonnant, elle pris donc place sur un banc pour encore personne n'était assis et s'offrit ce petit plaisir, au moins il l'aiderait à gérer cette insupportable attente, en plus c'était nettement meilleur que les fast-food. Savourant la petite tartelette, elle espérait au fond d'elle même que quelque chose se passe et qui la divertise le temps que le métro arrive.
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